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anecdotes diverses

Ayant travailler comme infirmier dans différents hopitaux du Québec de 1957 à 1972, j'ai pensé vous faire partager différentes anecdotes dont j'ai été témoin tout au long de ces quinze années . Afin de protéger l'intégritée des personnes concernées, aucun nom de personnes ou d'hopitaux ne sera inscrit . Il y aura des anecdotes tantot tragiques, tantot comiques mais toujours véridiques, puisque j'en ai été témoin . 
 
Donc bonne lecture . 
 
En voici une première . 
 
Alors que moi et une infirmière étions à faire la toilette quotidienne à un patient septuagénaire, qui était dans un espèce de coma et qui n'était nourri que par intraveineuse depuis une quinzaine de jours, son médecin traitant s'amène alors accompagné de quelques spécialistes afin de discuter de ce cas assez bizare .  
Tout ce beau monde sont assembler autour du lit de notre patient et discutent sachant que ce monsieur n'entend rien . Tout a coup, quelle ne fut pas notre surprise de voir notre septuagénaire s'ouvrir le coin d'un oeil et dire d'une voie fragile; et je cite:: Docteur quand j'va mourir, j'veux qu'vous fassiez une autopsie, j'veux savoir de quoi j'su mort. 
Je n'ai pas besoin de vous dire que tout le monde a dut sortir de la chambre pour en rire un bon coup avant de reprendre chacun son travail .
 
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En 1957, alors que je travaillait dans un hopital psychiatrique, il y avait un patient qui y était interné depuis une trentaine d'années, ou à cet époque, il n'était pas rare de voir quelqu'un qui n'en sortait que les pieds devants . Toujours est-il que notre homme qui paraissait aussi sain d'esprit que vous et moi depuis environ quinse ans, se voyait attribuer certaines responsabilitées et certaine tâches, ce qui l'encourageait fortement . Un soir alors qu'une quarantaine de patients étaient occupés à regarder la télévision accompagnés par trois surveillants, notre homme se leva tranquilement,passa derrière la grande salle, ce qui n'attira pas l'attention des surveillants, parce qu'il en avait l'habitude . Toujours est-il que cet homme, rendu derrière, pris une grosse chaise en bois de chêne, la leva dans les air et la dessendit avec force sur la tête de l'un des surveillants . Quelques seconde après, notre homme se fondait en excuses et se demandait ce qui venait de se passer . Le surveillant en fut quite pour un séjour de trois semaines dans un lit d'hopital et plusieurs semaine à la maison pour soigner ses blessures . Pour ce qui est du patient, il a gagné gratuitement un séjour de quelques mois dans une célule capitonnée et des examens médicaux . 
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Un soir que je travaillait à l'urgence d'un hopital de Montréal, s'amène un jeune homme de 18 ans, de langue anglaise, un peu beaucoup éméché par l'alcool, pour y faire traiter une blessure infliger à la suite d'une chute . Une des infirmières essaye tant bien que mal de remplir sa fiche, avant le traitement . Comme elle ne savait que quelques mots d'anglais elle avait de la difficultée à poser ses questions . Une question entre autre, était: "ou êtes-vous né" au lieu de dire;"where are you born" l'infirmière lui dit:"are you born" . Le patient qui était à bout de patience,rétorqua aussitot en anglais d'une voie sarcastique: "sure tabeurnak" ( Prononcer chourr)l'infirmière me regarde toute boulversée et dit: Qu'est-ce qui lui prend là lui. Et moi de répondre: Tu lui a demander s' il était né. 
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Alors que je suivais mon cour dans un hopital de Québec, j'était à me pratiquer à faire la toilette post mortem d'un de nos patient décédé quelques heures auparavant . Comme l'étique veux que l'on laisse la famille un bout de temps avec le défun avant de faire sa toilette, le défun a le temps de refroidir et par le fait même ,les membres viennent raides . L'infirmière,une fille d'expérience étant d'un coté du lit, lui prit un bras pour le laver et comme moi j'était de l'autre coté et pencher pour lui laver le visage, et comme notre homme était mort les mains jointes, lorsque l'infirmière lui tira le bras, j'ai reçu l'autre main en pleine face, ce qui a eu pour effet de me refroidir quelque peu . Après quelques bonnes respirations, j'ai été capable de reprendre mon travail . 
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Un jour, un vieillard, sans famille et qui vivait en hermite, arrive en ambulance sur mon département . Comme c'était l'habitude, après les examens médicaux d'urgence, c'est le temps de lui faire prendre un bon bain . C'est moi qui est désigné pour cette corvée . Je prépare donc l'eau du bain et comme notre vieillard est encore assez solide sur ses jambes, je lui conseille de commenser à se laver, le temp que je vais lui chercher des grandes serviettes, à mon retour, quel ne fut pas ma surprise de voir mon bonhomme bien assi dans le bain, avec encore sur son dos, une combinaison de laine du pays, tricotter à la main, qui n'avait pas été lavée depuis un bon bout de temp . Je lui demande alors pourquois il n'a pas enlever tout son linge, il me répond avec sa voie de vieillard: C'é pas chaud tout nu . 
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Dans la même veine, une patiente, de près de 300 kilots, est amenée, sur un somier de ½ lit, porter par deux ambulanciers et quatre policiers, sur un département de femmes . Après l'avoir installer dans un lit, la voyant pas très très propre, une infirmière lui demande si cela faisait longtemp qu'elle s'était lavée . La patiente lui dit que avant, c'était son mari qui faisait sa toilette, mais vue sa grosseur, elle n'avait pas été capable de se laver, depuis que son mari était décédé . L'infirmière lui demande alors quand son mari était mort et elle lui répondi: Cela fait deux ans . Vue sa taille, l'infirmière a fait appel à un homme pour lui aider, et c'est encore moi qui à été choisi . Je vous laisse imaginer ce qu'il y avait dans les plis, après deux ans sans faire sa toilette . 
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Un jour, un vieillard de 92 ans est admis au département ou je travaillait, Seules les religieuses, avaient accès à sa chambre et elles ne voulaient jamais parler des raisons de son hospitalisation, (c'était la période ou c'était encore les religieuses qui administraient la plupart des hopitaux). Toujours est-il que nous avons compris la raison de ce silence, lorsqu'il est venu le temps de changer ses pansements, le patient était un vieux prêtre à la retraite, qui venait de subir une circoncision .(Que de cachettes) 
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Modifié en dernier lieu le 28.09.2004
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